mercredi 29 avril 2015

Mathématiques célestes - Chapitre : géométrie


Leçon 1 : les droites sécantes

Leçon 2 : les droites perpendiculaires


















Leçon 3 : le triangle rectangle
En exercice d'application, vous aiderez l'oiseau à démontrer le théorème de Pythagore.




Leçon 4 : les segments parallèles

jeudi 23 avril 2015

Guillaume, Raoul et les Sirènes



Les sirènes

Saché-je d'où provient, Sirènes, votre ennui
Quand vous vous lamentez, au large, dans la nuit ?
Mer, je suis comme toi, plein de voix machinées
Et mes vaisseaux chantants se nomment les années.

Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, illustration Raoul Dufy

* * * 

Le recueil Le Bestiaire, illustré par des gravures sur bois de Raoul Dufy, est paru en 1911 aux éditions Deplanche, puis a été republié en 1919 aux éditions de La Sirène.
Fin 1910, Apollinaire écrivait : "Il faut signaler la curieuse interprétation que Dufy a donnée de la fabuleuse figure des Sirènes [...]. Les Grecs en faisaient des oiseaux à visage et poitrine de femme, pour les Latins les monstres charmants se terminaient en queue de poisson, desinit in piscem. Dufy s'est souvenu de ces deux conceptions, ses sirènes sont ailées, et leurs corps s'achèvent vifs, ronds et fermes comme ceux des thons."

















Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d'esclave aux murènes
La romance du mal aimé
Et des chansons pour les sirènes

Guillaume Apollinaire, La Chanson du Mal-aimé (dernière strophe)

mercredi 15 avril 2015

Le jour où...(14) - Mulholland Drive (4)



Le jour où mes clés ont disparu, je me suis dit que ce n'était pas si grave puisque, heureusement, je n'avais pas perdu la clé bleue des songes.

mardi 7 avril 2015

50




Cela fait deux ans, presque jour pour jour, que j'ai commencé ce blog, avec La lune, le temps, la rencontre et le rêve. 275 posts plus tard, alors que j’atteins sans trop y croire ce bizarre 50, voici, chers amis et lecteurs, en guise de bougies, cinquante lumières dans le temps croisées ici et qui, de Clermont-Ferrand à Paris, de Manosque à Rouen, de l'Italie à la lune, ont accompagné mes rêveries et vagabondages. Merci pour votre fidélité. Je vous embrasse.

* * *

"Adulte ? Jamais. Jamais : comme l'existence
qui ne mûrit pas, reste toujours verte,
de jour splendide en jour splendide."

Pier Paolo Pasolini, Rome 1950. Journal intime